Nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre à devoir réaliser une prise de sang. Avant de se rendre au laboratoire, quelques impératifs sont néanmoins à respecter. Certaines prises de sang nécessitent d’être à jeun, d’autres non. Différentes précautions sont à prendre en compte selon la nature de l’analyse à réaliser.

Quelle est la finalité d’une analyse de sang ?

Une prise de sang a pour objectif de révéler des indices mesurables indispensables à un laboratoire. Prescrite par un professionnel de santé, comme un médecin généraliste, une analyse de sang permet d’obtenir des informations précieuses sur l’état de santé d’un patient. À partir des signes observés par le médecin lors d’une consultation, la prise de sang permettra d’établir un diagnostic précis sur la pathologie ou la maladie suspectée chez la victime.

Pour se faire, un infirmier habilité à faire une analyse de sang pourra prélever un échantillon de sang lors de l’acte de soins. Réalisés dans la plupart du temps dans un laboratoire médical spécialisé dans les analyses, ces échantillonnages sont passés au crible par les professionnels de santé pour détecter une éventuelle maladie ou dans le cadre du suivi de l’évolution d’une maladie. Souvent exigée lors d’un bilan de santé, une prise de sang met en évidence l’ensemble des éléments qui le composent, ainsi que les substances drainées par celui-ci.

Souvent prescrit, cet examen permet de recueillir un panel vaste et varié de données sur l’état de santé général d’un patient. Une prise de sang peut être prescrit pour plusieurs raisons, qui sont les suivantes :

Cet examen concerne tous les âges, selon les recommandations du médecin. Il peut être prescrit dans de nombreuses circonstances, mais reste du ressort d’un médecin :

  • Dans le cadre d’un dépistage d’une maladie précise telle qu’une pathologie infectieuse, une maladie génétique ou une affection héréditaire ;
  • Pour dresser un bilan sur l’état de santé globale d’un patient ;
  • Pour déterminer si un traitement médicamenteux est néfaste sur certains organes ;
  • Si des signes anormaux surviennent chez le patient, comme par exemple, une hémorragie digestive, la fièvre, la fatigue et bien d’autres encore.

Comment se déroule cet examen ?

De manière générale, une prise de sang peut être effectuée seulement sur présentation d’une ordonnance délivrée par un professionnel de santé. Il est impossible de demander cet acte médical sans un document signé par un docteur. Si certains examens peuvent être établis à toutes les heures et après le petit-déjeuner, d’autres sont soumis à plusieurs impératifs, tels que l’heure ou être à jeun. Le jour de la prise de sang, le patient doit d’une part se présenter avec l’ordonnance médicale, et de l’autre, avoir respecté les conditions requises.

Dans tous les cas, il faudra se conformer aux indications mentionnées sur l’ordonnance. Réalisée en position assise, l’infirmier placera dans un premier temps un garrot pour réaliser la ponction au niveau d’une veine située dans le pli du coude. Suite au repérage d’une veine, l’aiguille insérée à la surface de la peau permettra de prélever le fluide sanguin et de le stocker dans un tube associé à l’instrument de prélèvement. La quantité de sang prélevée dépendra des tests à réaliser.

Pour soulager le patient, une compresse sera apposée sur le point de ponction. Le matériel utilisé pour les enfants en bas âge est généralement spécifique et diffère de celui utilisé pour les enfants plus âgés ou les adultes. Une fois l’opération achevée, le flacon contenant le sang sera envoyé à un organisme médical spécifique pour procéder à l’analyse des données recueillies par le biais de l’examen prescrit.

Peut-on fumer avant une prise de sang ?

Durant l’heure, qui précède une analyse de sang, il est indiqué de ne pas fumer en raisons des substances contenues dans une cigarette. La nicotine peut engendrer certains changements au niveau de plusieurs paramètres dans le sang tels que le cortisol ou l’hémoglobine. Pour cette raison, il est donc demandé aux fumeurs de ne pas consommer de produits nicotiniques l’heure précédant l’examen dans un laboratoire.

Peut-on manger avant une prise de sang ?

Si la plupart des résultats se sont pas perturbés après la prise d’un repas, certains examens exigent aux patients d’être à jeun. En effet, l’ingestion des aliments peut fausser des tests spécifiques en modifiant ponctuellement les glucides et les lipides présents dans le sang. Les analyses suivantes requièrent d’être à jeun :

  • Triglycérides, cholestérol total, LDL, HDL, apoprotéine A ou B ;
  • Acides gras ;
  • Homocystéine ;
  • Gastrine ;
  • Calcium, phosphore ou bilan phospho-calcique ;
  • Glycémie, insuline, C peptide ;
  • HGPO dans le cadre d’une hyperglycémie provoquée.

Il est notamment conseillé d’être à jeun dans de cadre des examens suivants :

  • Folates sériques, folates érythrocytaires ;
  • CA 125, Ca19.9, CA 15.3, PSA ;
  • Phosphatases alcalines, transaminases ;
  • Vitesse de sédimentation ;
  • Leucocytes + formule ;
  • Albumine, protéines, électrophorèse ;
  • Urée, créatinine, acide urique ;
  • Ionogramme : Na, K, Cl ;
  • Fer, saturation transferrine.

À l’inverse, il est aussi possible qu’un médecin demande au patient de faire la prise de sang après un repas. En somme, il est important de souligner que chaque consigne dépend de la nature de l’examen à réaliser. Chaque impératif lié à une prise de sang diffère selon les données à recueillir.

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